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Sommes-nous prêts pour la fin des voitures thermiques en 2035 ?

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Pare-brise-positif-glasseo
  1. La fin des ventes de voitures neuves thermiques

    Une véritable révolution s’annonce dans le secteur automobile. Le Parlement européen a adopté le texte visant à réduire à zéro les émissions de CO2 des automobiles. C’est la fin des ventes de voitures neuves thermiques (essence et diesel ) à partir de 2035 en Europe. Les constructeurs ont 12 ans pour se préparer et les automobilistes aussi !

  2. Transition vers le tout électrique

    On ne peut que se réjouir des efforts et investissements pour une mobilité zéro émission, mais le tout électrique pose question: le coût des véhicules électriques va-t-il baisser ? Y aura-t-il assez de bornes de recharge ? Quelles conséquences pour l’industrie automobile ? On vous explique.

  3. La fin des stations-service ?

    La fin des ventes de voitures thermiques pourrait affecter la demande de carburant et entraîner une diminution du nombre de stations-service à long terme. Cependant toutes les voitures essence ou diesel ne vont pas disparaître du jour au lendemain. 

    Le parc roulant va continuer à exister. La transition vers les voitures électriques ne se fera pas du jour au lendemain. Il faudra probablement plusieurs décennies pour que toutes les voitures sur les routes soient électriques, donc la demande de carburant ne disparaîtra pas immédiatement. 

    De plus les stations-service pourraient se transformer pour offrir d'autres services et les gouvernements pourraient encourager la production de carburants de substitution  tels que les biocarburants.

  4. Quid des bornes de recharge et de la consommation électrique?

    L’État avait comme objectif de s’équiper de 100 000 bornes d’ici 2021. Selon l’Avere (association nationale de développement de la mobilité électrique) nous en étions à plus de 57 000 en mars 2022 et à 83 000 fin 2022. Nous devrions atteindre les 100 000 au 2ème trimestre 2023. Ces chiffres nous placent en 3ème place parmi les pays les mieux équipés en Europe. 

    Mais,  il y a urgence à déployer les infrastructures pour répondre aux besoins des futurs utilisateurs. Selon un rapport du cabinet McKinsey, l'Union européenne aura besoin de 3,4 millions bornes de recharge d’ici 2030. Et la vraie question est : qui va fournir cette électricité ? 

    La relance de la filière nucléaire en France accompagnera cette transition, mais en Europe tous les pays ne seront pas prêts à accueillir cette transformation vers le tout électrique. 

  5. Le prix des voitures électriques baissera t’il ?

    Le prix élevé des véhicules électriques est aussi un sujet sensible. Le gouvernement souhaiterait inciter les ménages les plus modestes à acquérir une voiture électrique grâce à un leasing qui reviendrait à 100 euros par mois. D’autre part, on table sur l’augmentation de la production de véhicules électriques qui permettrait aux constructeurs d’amortir le coût et de baisser le prix de vente. Mais  avec la hausse du coût des matières premières, la crise des semi-conducteurs, l’accessibilité financière reste encore incertaine. 

    Ce serait surtout une occasion pour les véhicules d’entrée de gamme chinois d’investir le marché européen alors que ce dernier se positionne sur des SUV électriques souvent inabordables pour les ménages. Les constructeurs européens ont délaissé les véhicules d’entrée de gamme laissant la porte ouverte aux constructeurs chinois qui eux se sont positionnés sur les petits véhicules.

  6. Glasseo, engagé pour la mobilité douce

    Chez Glasseo nous sommes engagés pour réduire notre impact environnemental. C’est pour cela que nous avons créé le programme le pare-brise positif. Nous oeuvrons pour une mobilité douce. Nous commençons à équiper notre parc de camions à hydrogène, le Peugeot e Expert hydrogen. Nous avons choisi Nantes pour être proche de bornes à hydrogène vert, c’est-à-dire produit à partir d’énergies renouvelables.