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Les camions électriques accélèrent sur la route de la décarbonation.

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Ce qui semblait encore hier comme de la science-fiction est désormais une réalité : les poids lourds électriques passent à la vitesse supérieure et s’imposent comme une alternative sérieuse aux modèles thermiques. Alors que des marques comme Tesla et Renault Trucks relèvent les défis technologiques et de production, les camions électriques commencent timidement à sillonner les routes.

Du Tesla Semi au Renault E-Tech, c'est tout un secteur qui amorce un virage historique vers une mobilité plus verte pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques d'aujourd'hui.

  1. Le poids lourd américain

     Le Tesla Semi dévoilé en 2017 et comme la première incursion de Tesla dans le secteur des poids lourds électriques. Conçu pour offrir une autonomie de 480 à 800 km selon le modèle, il affiche des performances impressionnantes, notamment un temps d'accélération de 0 à 100 km/h en seulement 20 secondes avec une charge maximale de 36 tonnes.

    Après plusieurs reports dus à des défis liés à la production et à la chaîne d'approvisionnement, la commercialisation du Tesla Semi a finalement débuté en 2022, avec les premières livraisons à des clients comme PepsiCo.

  2. E-Tech électriques de Renault Trucks 

    En France c’est à Bourg-en-Bresse, dans l'usine Renault Trucks que le constructeur a poussé les murs pour assembler un poids lourd de 44 tonnes, à partir de simples longerons d'acier. Sur les deux lignes de production de cette usine qui emploie 2 000 personnes (dont 20 % de femmes), deux des 115 véhicules produits chaque jour sortent incomplets. Les moteurs et autres composants vitaux, comme la boîte de vitesses, sont ajoutés en fin de chaîne, sur une ligne de finition spéciale.

    Ces camions ne sont pas comme les autres : ce sont les nouveaux E-Tech électriques de Renault Trucks, produits en série depuis novembre 2023.

    « Les véhicules à combustion cohabitent désormais avec les modèles à batteries, ce qui change complètement la donne en termes d'espace et de compétences à l'usine », explique Jean-François Risselin, directeur de la communication de l'usine de Bourg-en-Bresse dans un article récent du journal Le Monde.

  3. La montée en puissance des batteries

    Le secteur du transport routier voit maintenant clairement où il va. La technologie des batteries a pris de l'avance dans la course à la décarbonation. Il est vrai qu’en parallèle L'Union Européenne a fixé des objectifs ambitieux : réduire les émissions de gaz à effet de serre des camions de 15 % d'ici 2025, puis de 45 % en 2030 et enfin de 90 % d'ici 2040, par rapport à 2019.

     Les ateliers de l'usine Renault Trucks s'adaptent donc à cette révolution. Les camions électriques doivent suivre le rythme de production des camions thermiques, un défi logistique et technique. Au lieu de réservoirs de carburant, les E-Tech reçoivent jusqu'à six packs de batteries, offrant une autonomie de 300 km. Le moteur électrique se place entre ces packs, tandis qu’un « cerveau » électronique s’installe sous la cabine, là où se trouvait auparavant le moteur diesel.

  4. L'équation économique reste un enjeu majeur.

    Malgré les avancées technologiques, le coût d'un camion électrique reste environ trois fois supérieur à celui d'un modèle diesel. Des aides publiques, comme une enveloppe de 110 millions d'euros annoncée récemment, encouragent l'adoption de ces véhicules, mais il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre la parité avec les modèles thermiques.

  5. Une flotte diversifiée de camions ateliers chez GLASSEO

    Chez GLASSEO, notre expérience reflète parfaitement cette transition vers des modes de transport plus écologiques. Nous sommes sans cesse à la recherche de la solution la moins polluante.

    Nous avons aujourd'hui une flotte qui incarne cette évolution avec des camions ateliers électriques ou à l’hydrogène pour atteindre notre objectif de réduire de 50 % nos émissions GES d'ici 2030

    Cette diversification nous permet d'adapter nos solutions d’interventions aux différentes réalités opérationnelles tout en poursuivant notre engagement vers une mobilité plus respectueuse de l'environnement.