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Les normes du vitrage automobile

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Les normes du vitrage automobile

Le vitrage d’une voiture, et notamment le pare-brise, joue un rôle essentiel dans la sécurité du véhicule en lui-même. Par exemple, la réglementation européenne ECE R-94 (et ses équivalences américaines FMVSS 208, FMVSS 212 et FMVSS 216) stipule que le pare-brise fait aujourd’hui partie intégrante de l’intégrité structurelle de la voiture, en protégeant notamment les occupants en cas de tonneau ou en les empêchant d’être éjectés du véhicule (au même titre que la ceinture et l’airbag). Aussi, en cas de déploiement du coussin de sécurité, celui-ci vient en partie s’appuyer sur le pare-brise ; preuve supplémentaire du rôle important du vitrage dans la sécurité d’un véhicule.

En plus de ce rôle sécuritaire, le vitrage d’une voiture, dans sa globalité, doit assurer un autre rôle tout aussi essentiel : permettre au conducteur et au passager de voir la route et d’anticiper les risques extérieurs au véhicule tout en étant protégé des intempéries. Il est donc indispensable que la visibilité ne soit pas altérée par le vitrage.

Ainsi, si en termes de solidité ou de résistance, il apparaît logique que des normes existent pour régir la qualité du vitrage automobile, il en existe également en ce qui concerne la visibilité. Faisons un point rapide sur les différentes contraintes qu’une vitre automobile doit respecter en termes de sécurité visuelle.

  1. Un taux de transparence de 70% minimum à l’avant

    Depuis le 1er janvier 2017, les vitres avant et le pare-brise ne peuvent présenter « un facteur de transmission régulière de la lumière » inférieur à 70%. En effet, avant cette date, aucun taux de transmission n’était clairement défini par l’article R316-3 du code de la route. Celui-ci stipulait seulement que « les vitres du pare-brise devaient en outre avoir une transparence suffisante, ne provoquer aucune déformation notable des objets vus par transparence ni aucune modification notable de leurs couleurs ».

    Avant 2017, la qualité de transparence du vitrage était donc plus ou moins sujette à interprétation mais depuis le décret du 13 avril 2016, un taux de transmission est désormais clairement défini par la loi.

  2. Pas de teinte réglementaire

    Si, aujourd’hui, quasiment tous les véhicules disposent d’origine de vitres teintées (le vitrage clair étant devenu très rare), aucune norme ou réglementation ne le rend obligatoire. Le fait, qu’avec le temps, les clients ont préféré acheter des voitures avec vitres teintées a petit à petit poussé les constructeurs à ne plus proposer cela comme une option mais comme un équipement d’origine (les véhicules avec vitres claires voyant leurs chiffres de vente décliner).

    C’est exactement le même phénomène qui se produit aujourd’hui avec les vitres surteintées à l’arrière des véhicules : cette caractéristique semblant prendre l’avantage sur les vitres non surteintées, la grande majorité des véhicules familiaux mis nouvellement sur le marché propose désormais cet équipement d’origine.

    Enfin, logiquement, si la teinte des vitres n’est pas obligatoire, la couleur n’est pas non plus réglementée. Aussi, si en grande majorité, les vitrages présentent une légère couleur verte, d’autres constructeurs, comme Mercedes, proposent également des vitres de couleur bleue.

    Ces 2 couleurs (vert et bleu) se sont imposées, par rapport aux autres teintes, quasi naturellement. Le vitrage teinté a été créé afin de filtrer une partie du rayonnement solaire en vue de limiter la chaleur dans l’habitacle du véhicule par beau temps. Une vitre teintée filtre alors les rayonnements situés de part et d’autre du spectre de la lumière visible : les ultra-violets (UV) et les infra-rouges (IR). La couleur verte étant située au milieu du spectre lumineux visible, un vitrage de cette teinte filtrera donc aussi bien les couleurs situées de part et d’autre du vert (donc aussi bien les UV que les IR). Le bleu, quant à lui, se trouvant légèrement plus proche du violet que du rouge, dans le spectre, filtrera alors un peu mieux les UV.

    On estime que pour des vitres teintées filtrant 30% de la lumière (pour reprendre la norme évoquée précédemment), 5% du rayonnement est réfléchi et 25% est absorbé par le vitrage, grâce à la teinte. Aussi, plus le verre est teinté, plus l’absorption augmente ; c’est pourquoi, comme indiqué précédemment, les véhicules à vocation familiale sont de plus en plus nombreux à proposer des vitrages surteintées à l’arrière. L’arrière de l’habitacle est alors moins « surchauffé », proposant alors un meilleur confort aux passagers arrière, souvent des enfants, et offrant également un gain en termes de consommation puisque la climatisation est également moins sollicitée.

  3. Pas de déformation visuelle

    La norme R43 définit différentes zones sur le pare-brise à travers lesquelles la distorsion visuelle est contrôlée. Si, tout autour du vitrage, sur quelques centimètres, une toute petite déviation visuelle de 0,1° maximum est admise, sur le reste de la surface vitrée, seulement 0,03° de distorsion sont acceptés. Cette tolérance est si minime que l’on peut considérer qu’aucune déformation visuelle n’est acceptée à travers le vitrage ; ceci semblant tout à fait normal afin de répondre à la fois à la fonction première du pare-brise (permettre de voir la route et les risques extérieurs) et à l’article R316-3 du code de la route, déjà cité précédemment.

    C’est pourquoi, afin de répondre parfaitement à ces différentes normes, réglementations et textes de loi, Glasseo a fait le choix d’acheter ses vitrages et pièces nécessaires à la réalisation de ses interventions chez des fournisseurs reconnus comme faisant partie des leaders mondiaux de ce secteur : à savoir Saint Gobain Securit Service et Pilkington.