Les prérequis à l’achat d’un véhicule électrique d’occasion
Comme pour l’achat d’un véhicule thermique, en cas d’acquisition d’une voiture électrique, il est indispensable d’effectuer certains contrôles.
Si l’état général de la carrosserie, de l’habitacle ou encore l’absence de fuite (freins, climatisation…) restent des points de contrôles essentiels quelle que soit la motorisation du véhicule, il est également important de vérifier un certain nombre d’autres éléments lorsqu’il s’agit d’une voiture électrique.
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Etat de santé de la batterie
Pour un véhicule électrique neuf, le coût de la batterie représente jusqu’à 40% du coût total de la voiture. Dans le cas d’une occasion, avec la décote, si la batterie est hors service, le coût de son remplacement peut alors rapidement s’avérer aussi élevé, voire plus, que la valeur résiduelle du véhicule. Il est donc primordial de s’assurer que celle-ci est toujours en bon état de fonctionnement afin d’éviter des frais additionnels importants par la suite.
Les constructeurs considèrent qu’une batterie automobile est hors d’usage lorsqu’elle ne présente plus que 80% de sa capacité initiale. Fondamentalement, au-delà de cette valeur, le véhicule et sa batterie peuvent tout à fait continuer à fonctionner parfaitement. Cependant, l’autonomie de la voiture sera alors réduite par rapport à son état neuf, et ce à tel point que les constructeurs considèrent qu’elle n’est plus en état d’offrir des caractéristiques convenables.
De manière générale, la durée de vie d’une batterie automobile est estimée à 8-10 ans, en fonction de l’utilisation du véhicule et des cycles de recharge. Cependant, si les charges sur chargeurs ultra rapides permettent de « faire le plein » rapidement, elles usent énormément les batteries. Dans le cas d’une voiture qui ne serait rechargée que sur des bornes d’autoroute, par exemple, on estime que la durée de vie de la batterie peut diminuer de moitié.
De plus, les batteries sont également sensibles à la température et, notamment, à la chaleur. Selon une étude menée par Tesla, une batterie utilisée en Arizona va présenter une durée de vie réduite de 2 ou 3 ans par rapport à la même batterie qui n’aura roulé qu’en Europe.
Vous l’aurez donc compris, pour acheter un véhicule électrique sereinement, un des points essentiels est de vérifier l’état de la batterie. Ceci peut être effectué en demandant un rapport du BMS de la batterie ; élément électronique assurant la gestion du pack batterie. Le rapport émis permettra alors de rendre compte de l’état d’usure (ou de santé) de la batterie et de son état de charge. Ce rapport peut être émis grâce à une valise diagnostique dont dispose la grande majorité des garagistes ou acteurs du secteur automobile. Que vous soyez acheteur ou vendeur, n’hésitez donc pas à demander ce rapport afin d’effectuer la transaction en toute sérénité.
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Contrôler si la batterie est sous contrat
Si ce n’est quasiment plus le cas aujourd’hui, il y a quelques années, certains véhicules électriques étaient vendus avec un contrat de location de batterie (comme la première génération de Renault Zoe, par exemple). Ce type de contrat permet d’être rassuré quant au point de vérification cité précédemment puisque si la batterie est hors service, elle peut alors être remplacée. Il reste par ailleurs valable durant toute la durée de vie de la voiture et, en cas de vente, le nouveau propriétaire en hérite alors. Ce dernier se retrouve alors à devoir payer, mensuellement, un coût de location non négligeable pouvant atteindre une centaine d’euros par mois.
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Vérifier l’état des câbles de recharge
Etant donné les valeurs de tension et d’ampérage élevées qui transitent dans le câble lors de la recharge du véhicule, il est également très important de vérifier l’état de ce dernier : gaine plastique non abimée, prise en bon état et connecteurs opérationnels. Une voiture électrique est vendue avec 2 câbles de recharge différents : l’un permettant de recharger sur une prise 230V classique, reconnaissable à la présence d’un gros transformateur, et l’autre permettant de relier le véhicule à une borne de recharge. Le fonctionnement de chacun des câbles peut être facilement contrôlé en branchant le véhicule sur une prise ad-hoc : pour l’achat ou la vente, privilégier donc un endroit à proximité d’une borne.
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Vérifier la prise destinée à la recharge dans votre logement
Alors que les prises 230V domestiques disponibles dans tous les logements sont prévues pour résister jusqu’à 16A, en réalité, elles ne peuvent maintenir cet ampérage durant plusieurs heures, sans risque de surchauffe.
Ainsi, pour éviter tout incendie, la recharge d’un véhicule électrique branché sur une prise 230V standard est limitée à 10A. Une fois la voiture branchée, son électronique interne reconnait que la charge s’effectue sur une prise domestique et va donc automatiquement limiter l’ampérage. Cependant, le courant de recharge étant limité, la recharge complète de la batterie va naturellement prendre plus de temps.
Dès lors, si vous prévoyez de recharger votre voiture sur une prise domestique standard sans vous équiper d’une borne de recharge spécifique, il est conseillé de remplacer cette prise par un modèle spécifiquement prévu pour la recharge de véhicules électriques (comme la « Green’Up Access » de Legrand) qui, par sa conception renforcée, permet de délivrer réellement un courant de 16A durant plusieurs heures. La prise et l’électronique de la voiture communiquent ensemble pour pouvoir charger à cet ampérage maximal.
Si, vous étant assuré(e) de ces différents points, vous investissez dans l’achat d’un véhicule électrique, qu’il soit neuf ou d’occasion, sachez qu’en cas de bris de glace, tous les experts-verriers Glasseo sont habilités à intervenir sur votre véhicule, en toute sécurité, et ont été formés pour réaliser un travail de Qualité.