Pourquoi la route du rhum est une compétition de légende
À moins de 100 jours du départ, c’est l’occasion pour nous de revenir sur la genèse de cette course mythique. Pourquoi cette compétition inspire-t ’elle autant de navigateurs ? Pourquoi ce n’est pas une course comme les autres ? Si vous ne savez pas pourquoi cette course passionne les foules, on vous explique pourquoi en quelques dates clés.
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La Route du Rhum pour les grands et les petits.
C’est une course sans limite et ouverte à toutes et à tous, professionnels et amateurs ! C’est déjà une particularité énorme qui fait en partie sa légende. L’objectif est simple : Rallier en solitaire et le plus vite possible Saint -Malo à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. C’est 3 543 miles nautiques (soit 6.562 kilomètres) à parcourir au pire moment puisque le départ est toujours lancé le premier week-end de novembre soit la pire saison pour traverser l’Atlantique et ses tempêtes d’automne. Sinon ce n’est pas drôle…
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Ils ont façonné la légende
Tout débute par une rivalité entre les Français et les Anglais. Dans les années 1970 la course de référence est anglaise « the transat » une course british mais, dominée par des Français. Les organisateurs ont eu la mauvaise idée de vouloir changer les règles en limitant la taille des bateaux. La goutte d’eau pour les Français avides d’avoir une course sans limites et l’occasion de créer la Route du Rhum. La première édition se lance de St Malo le 5 novembre 1978.
Une édition qui marquera pour toujours la course au large. D’abord par son drame avec la perte d’Alain Colas aux prises avec une tempête impossible. En complément, une ligne d’arrivée incroyable avec seulement 98 secondes entre les deux finalistes ! C’est Mike Birch qui arrache la victoire en 23 jours, six heures et 56 minutes.En 1990 c’est pour la première fois une navigatrice qui rejoint la première Pointe-à-Pitre après 14 jours 10 heures et 10 minutes. Florence Arthaud devient une légende et est élue championne des champions français par le journal L’Équipe.
En 2002 les conditions météorologiques sont dantesques pour les skippers et les bateaux. Entre casses et chavirages sur les 18 trimarans engagés seuls 3 vont finir classés.
En 2018 Alex Thomson dans la catégorie IMOCA a une panne de réveil qui l’empêche de voir qu’il a heurté un rocher. Il pourra réparer dans la nuit mais il repart au moteur pendant quelques minutes ce qui est formellement interdit par le règlement. Alex Thomson est pénalisé de 24 heures et doit renoncer à la victoire.
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Grille de départ de l’édition 2022
Plus d’une centaine de bateaux prendront donc une nouvelle fois le départ découpé en six catégories en fonction des formats. La catégorie reine reste la classe des Ultim, la plus spectaculaire et la plus visuelle. Des formules 1 des mers, pilotées par les grands noms de la navigation comme François Gabart ou Francis Joyon qui va tenter de battre son propre record de 2018 (7 jours, 14 heures, 21 minutes et 47 secondes).
Glasseo s’est engagé dans la classe RHUM MULTI avec Roland Jourdain et son bateau We-Explore. Retrouvez nos articles et nos vidéos sur les coulisses de ce partenariat rempli de sens.