Êtes-vous flexitarien ?

Dans une vaste étude menée par l’IFOP pour FranceAgriMer en 2020, on apprend que 24 % des Français définissent leur régime alimentaire comme « flexitarien » (contre 0,8 % de végétariens, 0,3 % de végétaliens ou végans et 74 % d’« omnivores »). Comme il rejoint les recommandations alimentaires officielles, le flexitarisme peut être pratiqué par tous.

1. En quoi consiste le régime flexitarien ?

   Il s’agit de diminuer la part de viande, charcuterie et poisson de son alimentation pour la remplacer par plus de protéines végétales : légumes secs (aussi appelés « légumineuses » : lentilles, haricots blancs/rouges, flageolets, pois chiches…), associés à des féculents, de préférence complets (riz, pâtes, semoule, quinoa…).
   Un flexitarien consomme donc moins de viande et pas forcément tous les jours. Les motivations initiales sont diverses : améliorer sa santé, contribuer à une meilleure condition animale ou à la protection de l’environnement.
   L’idée est aussi d’en profiter pour manger plus de fruits et légumes, de préférence bio et de saison (plein d’idées sur le calendrier de saison  de « Manger-Bouger »).

2. Quels sont ses avantages ?

   D’abord, le régime flexitarien est bénéfique pour la santé : il régule le cholestérol, protège le système cardiovasculaire et favorise le maintien d’un poids de forme.
   Ensuite, il est bon pour la planète. En effet, la surconsommation de viande et poisson engendre de fortes émissions de gaz à effet de serre (production intensive et transport), de la déforestation (pour la culture du soja qui nourrit tous ces animaux) et de la surpêche.
   Enfin, et cela fait toujours plaisir, il est bon pour le porte-monnaie !

3. Par quoi remplacer la viande dans le plat principal ?

   L’absence de viande ou de poisson ne rend pas forcément le plat triste et sans saveur. Au contraire ! C’est l’occasion de revisiter le goût des autres aliments et de mettre de la variété et des couleurs dans l’assiette. Pour donner du goût, certains ingrédients sont champions : le fromage (comté coupé en petits cubes, parmesan ou gruyère râpé pour un plat chaud, chèvre frais ou féta dans une salade froide), les préparations végétales (falafels, tofu…), les œufs, les champignons, sans oublier une pincée d’herbes aromatiques (basilic, ciboulette, persil…).
   À associer avec des céréales complètes ou semi-complètes, des légumes et des légumineuses pour un plat équilibré et appétissant.

Idées d’associations sympathiques :
•    Pâtes + épinards à la crème + parmesan râpé
•    Semoule + ratatouille + falafels
•    Riz + lentilles + courgettes poêlées à l’huile d’olive + dés de comté
•    Champignons poêlés à la crème persillée + pâtes + pois cassés
•    En salade d’été : riz + tomates, concombre, maïs + féta + haricots rouges + huile de colza

Et pour encore plus de plaisir, on n’hésite pas à choisir de bons produits au marché ou chez un producteur local en circuit court !