La deuxième vie des vélos

La bicyclette a elle aussi sa « journée mondiale » – c’était le 3 juin – et c’est bien normal, étant donné son importance dans nos vies depuis toujours. D’autant que le vélo ne cesse de faire des émules : plus de 500 000 vélos achetés l’an dernier, tandis que 2 millions d’entre eux ont été réparés ou recyclés. Alors justement, quand notre deux-roues nécessite une réparation ou est hors d’usage, que pouvons-nous faire ?

1. Les ateliers de réparation

   Un peu partout en France fleurissent des ateliers spécialisés dans la réparation de vélos, surtout depuis l’engouement récent, notamment par les citadins, pour la « petite reine ».
   Cela peut aussi être l’occasion de transformer son vélo classique en vélo électrique grâce, par exemple, à l’ajout d’une « roue automatisée ». On peut même le transformer en vélo cargo, pour des promenades avec ses enfants ou pour transporter du matériel par exemple, grâce à un kit de conversion cargo.
   Le métier de « mécanicien cycle » est de plus en plus prisé car il donne du sens : un métier utile, écologique et favorisant le contact humain. Il offre aussi parfois la possibilité d’un retour à l’emploi pour des personnes qui en étaient éloignées pour diverses raisons.

2. Les ateliers participatifs

   Et si vous êtes un peu bricoleur, ou que vous aimez mettre la main à la pâte, vous pourrez vous diriger vers un « atelier participatif et solidaire ». Ces ateliers mettent à disposition des outils, des pièces détachées et des conseils pour permettre aux cyclistes d'entretenir et de réparer eux-mêmes leurs vélos. Ils sont désormais au nombre de 451 en France et on peut retrouver leur liste sur le site de l’Heureux cyclage ou sur celui de la FUB  (Fédération française des usagers de la bicyclette).

3. Le recyclage

   En France, un million de vélos sont jetés chaque année. Heureusement, il existe une filière de recyclage : les vélos sont récupérés dans les déchetteries, puis désossés pour obtenir des pièces détachées. Avec trois anciens vélos, on peut en créer un nouveau !
   Cette opération est bien sûr écologique, mais elle permet dans le même temps de favoriser la mobilité en proposant des vélos peu chers et ainsi accessibles à tous.

   Alors, pour en finir avec l’ère du « tout jetable », vive la réparation de nos fidèles vélos, afin qu’ils nous accompagnent encore très longtemps !