La ferme de l'île de Quéménès
La ferme de Quéménès est un petit bout de terre de 30 hectares, située au large du Finistère en mer d’Iroise. L’île fait partie de l’archipel de Molène, à 9 kilomètres du port du Conquet. Propriété du Conservatoire du Littoral depuis 2003, cette petite île a tout d’une grande !
-
Une ferme écologique
Les nouveaux locataires depuis 2018 et uniques habitants de l’île, Amélie et Étienne ont entamé une démarche durable sur ce bout de terre finistérien.
Le couple a répondu à un appel à projet qui avait pour but de trouver des locataires qui entretiennent l’île et préservent ses paysages. Ils ont ainsi développé une activité agricole et proposent également une table et chambres d’hotes à la ferme de trois jours et deux nuits entre avril et novembre. La maison d’hôtes possède trois chambres pouvant accueillir dix vacanciers au total. Une bonne façon de partager leur mode de vie sur l’île et de palier à l’isolement d’une vie insulaire.
Seuls habitants avec leur petit Mathurin sur les 30 hectares de Quéménès, le couple cultive des pommes de terre, de l’ail, des oignons et des échalotes. Ils élèvent également des poules, mais aussi des brebis et des agnelles de race rustique bretonne, parfaitement adaptées au climat insulaire, elles entretiennent la lande.
-
Une île autonome
L’île a été réhabilitée pour être autonome en eau et en énergie.L’électricité de l’île est produite par une éolienne et des panneaux pholtovoltaïques.
Quant aux eaux de pluie, elles sont récupérées par les gouttières et stockées dans des cuves. Grâce à un système de filtration, l’eau est traitée et permet d’alimenter en eau potable l’habitation du couple mais aussi la maison d’hôtes ainsi que les différents bâtiments de l’île. Les eaux usées sont traitées par un système de phytoépuration.
Quéménès, c’est aussi un riche patrimoine naturel. Vous pourrez y apercevoir des phoques gris , des grands dauphins, mammifères marins vivant dans l’archipel de Molène.
Les oiseaux maritimes s’y ont également installés. Certaines espèces sont d’ailleurs protégées, comme l’huîtrier pie. Des parties de l'île sont interdites pour permettre leur reproduction, il faut redoubler d’attention lorsque l’on marche sur l’estran, les œufs pouvant se cacher près des galets.
Pour aller encore plus loin dans leur démarche durable, Amélie et Étienne souhaitent décarboner les activités terrestres liées à l’île en faisant en sorte que le matériel agricole de l’île soit électrique. Pour une agriculture propre et autonome.