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La France continue de détruire des haies bocagères.

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C’est début juillet 2023 que les eurodéputés ont voté de justesse un texte pour la préservation de la biodiversité. Comme d’habitude tout le monde est déçu, soit parce qu’ils étaient contre le texte, soit parce qu’ils ont eu gain de cause mais sur un texte vidé de sa substance par moultes amendements faisant par exemple disparaitre tout le passage sur les aspects biodiversité dans les champs.

Pour autant, le texte vise la restauration de 20% des terres et des mers dégradés de l’UE d’ici 2030. Cela passe par la remise en eau des tourbières, la replantation des haies dans les champs, lieu de vie pour les insectes, ou encore en assurant 25.000 km de cours d’eau libre d’ici à 2030.

  1. L’importance des haies bocagères.

    Les haies bocagères ont de multiples fonctions : paysagères, hydrologiques, de brise-vent, d'ombrages, de fixation des sols, de stockage de carbone, de trame et corridor de déplacement. 

    Mais surtout, elles sont un habitat pour de nombreuses espèces animales et végétales dont beaucoup d'espèces protégées. Il est donc essentiel de maintenir ou de créer les haies là où elles ont disparu pour maintenir la biodiversité. 

    À l'apogée du bocage, au début du XXe siècle, la France comptait plus de 2 millions de kilomètres de haies ; on évalue aujourd'hui le linéaire français à seulement 750 000 kilomètres, de la Normandie aux Alpilles.

    À l'échelle française, il y a plus d'arrachage que de plantation en 2023. Le processus d'érosion est donc toujours présent. 

  2. Le projet de la ferme de la Grande-Finière

    Chez Glasseo nous sommes convaincus depuis longtemps que c’est à chacun d’agir à son niveau et dans ses moyens. 

    En 2021 nous participions à un projet pour planter 1,2 km de haies bocagères. Un projet situé à la ferme de la Grande-Finière à Cesson-Cévigné, dans la périphérie de Rennes et qui avance bien !