Malakio le recyclage des coquillages au service du design
Le recyclage connaît une nouvelle ère avec des initiatives de plus en plus innovantes. Parmi elles, Malakio se distingue en transformant un déchet souvent ignoré : les coquillages. Cette entreprise française basée en Bretagne se positionne comme un acteur clé de l’économie circulaire en recyclant les coquilles d’huîtres, de moules et de coquilles Saint-Jacques pour les transformer en objets design.
À l’origine de Malakio
Ce projet est né de la réflexion de deux amis d’enfance bretons, Hugo Kermarrec et Morgan Guyader sur la gestion des déchets issus de la consommation des fruits de mer. Chaque année, des tonnes de coquilles sont jetées, notamment dans les régions côtières comme la Bretagne, sans qu'aucune valorisation ne soit réellement envisagée. Les fondateurs de Malakio ont vu dans ces déchets une opportunité : celle de créer un circuit de recyclage local, durable et innovant.
Les coquillages, bien que biodégradables, sont une source de pollution lorsqu'ils ne sont pas correctement traités. Leur accumulation en décharges peut générer des nuisances olfactives et des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les coquilles sont composées de carbonate de calcium, un matériau aux propriétés intéressantes pour de nombreux secteurs industriels.
En recyclant ces coquilles, Malakio réduit les déchets tout en fournissant une matière première précieuse.
Le composite innovant Istrenn
Malakio a mis au point un procédé unique pour transformer les coquilles en différentes ressources
Les coquilles sont collectées auprès des restaurants, des ostréiculteurs et des poissonniers partenaires, principalement en Bretagne. Ce circuit court réduit l’empreinte carbone du transport. Puis les coquilles collectées sont nettoyées pour éliminer les résidus organiques, puis broyées en granulés ou en poudre selon leur future utilisation. Le carbonate de calcium extrait des coquilles est ensuite utilisé dans divers domaines.
Le composite Istrenn, matériau novateur développé par la marque, est fabriqué principalement de déchets coquilliers. Ces derniers, une fois nettoyés, broyés et mélangés à une résine biosourcée, donnent naissance à un composite à la fois résistant et durable. Le nom "Istrenn" est un clin d’œil à la culture bretonne, signifiant "étoile" en breton, symbolisant ainsi l’ambition de ce matériau de briller dans le domaine de la construction.
Malakio fabrique des objets du quotidien comme des planches à découper, vases, patères, du mobilier, des luminaires et autres objets sur-mesure.
L’impact environnemental de Malakio
En valorisant des coquillages destinés à être jetés, Malakio contribue significativement à la réduction des déchets marins et à la préservation de l’environnement. De plus, l’entreprise s’engage à travailler en circuit court et à favoriser l’économie locale en créant des partenariats avec des acteurs régionaux.
Sur le plan sociétal, Malakio sensibilise le public à l'importance du recyclage et de la gestion des déchets. L’entreprise participe à des événements et des ateliers pour éduquer sur les bienfaits de l’économie circulaire, tout en offrant un modèle de développement économique durable.
Glasseo, engagé pour l’environnement
Tout comme Malakio, Glasseo prouve qu'il est possible de concilier développement économique et respect de la planète. Nous soutenons les initiatives en lien avec la transition écologique, respectueuses de la planète. Nous mettons en place des actions pour réduire notre bilan carbone et pour que chaque pare-brise Glasseo ait un impact positif pour la planète.