Pollution de l’air : le coût sur notre santé
Si les conséquences de la pollution atmosphérique sont, on le sait, désastreuses sur l’environnement et le climat, nous, les humains, en sommes les premiers impactés sur notre santé. Éclaircissements.
-
Un air de mauvaise qualité
L’air, présent tout autour de nous, est vital pour notre santé et notre bien-être. Mais aujourd’hui la plupart des Européens vivent dans des régions où la pollution atmosphérique peut atteindre des niveaux dangereux (dans les villes notamment, mais pas seulement). Cette pollution peut être engendrée par des phénomènes naturels (volcans, incendies de forêts…), mais le plus souvent elle est d’origine humaine, liée à nos activités comme le transport, l’industrie et l’agriculture.
Invisible à l’œil nu, la pollution est constituée d’ozone, de CO2 et de particules atmosphériques. Ces dernières, minuscules, flottent dans l’air et peuvent être inhalées profondément.
-
Les risques sur la santé
La pollution de l’air affecte en premier lieu notre système respiratoire (inflammation des poumons, difficultés ou allergies respiratoires…), mais peut aussi avoir des conséquences bien plus larges sur notre santé, comme les maladies neurodégénératives ou encore les troubles cardiaques, du système vasculaire ou du développement de l’enfant.
Selon un rapport de l’AEE (Agence européenne pour l’environnement) de 2020, la pollution atmosphérique est la première cause de décès prématurés dus à des facteurs environnementaux en Europe, soit 400 000 décès prématurés par an. En France, cela représente 48 000 décès prématurés par an, ce qui correspond à 9 % de la mortalité. Notons que les répercussions économiques sont par ailleurs considérables : augmentation des coûts médicaux et diminution de la productivité à cause de la mauvaise santé des travailleurs.
-
Les solutions
Des organismes de surveillance de l’air, tels que l’AEE, analysent les données en permanence afin d’aider les politiques à prendre, d’une part, la mesure du problème et, d’autre part, des décisions en adéquation avec son ampleur.
Parmi les mesures prises, on trouve par exemple la création de zones à faibles émissions dans les grandes villes, les normes pour rendre les véhicules moins polluants, mais aussi l’investissement dans les transports en commun et les pistes cyclables. Toutes les politiques publiques encourageant les mobilités non polluantes vont dans le bon sens et peuvent avoir des répercussions considérables et rapides sur la qualité de l’air.
À noter qu’il existe également des sites pour s’informer sur la qualité de l’air, au jour le jour, dans sa région ou sa commune.