Portrait de Corentin de Chatelperron. Géo trouvetou du low-tech
Ce jeune breton est un extra-terrestre, certainement arrivé sur terre d’une autre planète habitée de bon sens, de débrouille ingénieuse, de bienveillance et d’écologie. Quand certains à la Silicon Valley construisent des GAFA pour soi-disant changer le monde, d’autres comme Corentin cherche et partage des solutions simples pour désaliniser ou pour produire de l’énergie avec des bouts de ficelles sans impact sur la planète et pour le bien de tous.
Aujourd’hui âgé de 39 ans et originaire du Morbihan, Corentin est ingénieur navigateur et co fondateur de l’association Low-tech Lab. Il a déjà vécu plusieurs vies. Il suffit de surfer un peu sur le web pour découvrir son parcours incroyable et atypique que nous vous résumons rapidement ici :
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Premier départ à 26 ans.
A 26 ans il part travailler au Bangladesh dans un chantier naval où il expérimente la fibre de jute, pour construire un bateau composé de 40 % composite en jute, 60 % composite en verre, une solution plus écologique pour la construction des bateaux, idée poursuivie et détournée par Roland Jourdain qui prendra le départ de la prochaine route du Rhum 2022 sur un catamaran innovant composé de 50% de lin.
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Deuxième vie en mer pendant trois ans
En 2016 il part à bord d’un bateau laboratoire le « nomade des mers » à la recherche des meilleures innovations Low-Tech qui doivent être des solutions accessibles à tous, écologiques, et pouvant répondre à des besoins de base comme l’eau, l’énergie, la nourriture etc…
Fort de cette première expérience il décide en 2018 de s’ancrer dans une baie en Thaïlande pour expérimenter une biosphère créer sur la base d’une trentaine de low-tech glanées au cours de son précèdent périple.
Tout semble simple pour Corentin, quelques bambous bien assemblés suffiront pour construire une plateforme de 70 mètres carré et recréer un écosystème qui doit lui permettre de pouvoir manger et boire en autonomie complète. Découvrez son retour d’expérience sur cette vidéo produite par la chaine ARTE. 4 mois sur ma biosphère.
Si la pandémie a dû freiner un peu ces ardeurs, gageons que nous aurons bientôt d’autres partages d’expérience passionnants à suivre …