Un accord historique sur la protection de la haute mer
Le samedi 4 mars 2023, Rena Lee, présidente de la conférence intergouvernementale à l'ONU, a annoncé avec émotion que le navire avait finalement atteint le rivage. Elle faisait référence à la signature d'un traité international pour protéger la haute mer, qui avait été conclu après plus de quinze ans de discussions et quatre années de négociations formelles ! On vous explique.
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Un traité historique pour la protection de la biodiversité en haute mer
Après de nombreuses années de négociations, et lors d'une session marathon de deux semaines à l'ONU, les États membres ont finalement conclu un accord historique sur la protection de la haute mer.
La haute mer, c’est cet immense espace qui s'étend au-delà de la juridiction nationale des États côtiers et qui couvre plus de 60% des océans et près de la moitié de la planète. Ignorée pendant longtemps dans le combat environnemental, les efforts de conservation ont souvent été centrés sur les zones côtières et sur quelques espèces emblématiques, au détriment de la haute mer.
Avec les avancées scientifiques, il est désormais prouvé que la protection des océans, qui abritent une biodiversité souvent microscopique et fournissent la moitié de l'oxygène que nous respirons, est d'une importance capitale. En outre, les océans jouent un rôle crucial dans la régulation du climat en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines.
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Les objectifs du traité :
Jusqu’ici, seulement 1 % de la haute mer faisait l’objet de mesures de protection. Le traité vise ainsi à protéger les écosystèmes marins vitaux pour l'humanité contre les menaces qui pèsent sur eux.
Ce traité international historique permettra de créer des aires marines protégées (AMP) dans ces eaux internationales. Le contenu retenu à la suite des négociations, publié sur le site officiel des Nations Unies le dimanche 5 mars, est principalement : « la création d’aires marines protégées dans ces eaux internationales, l’obligation de réaliser des études d’impact lorsque des activités en haute mer sont envisagées, e partage des bénéfices des ressources marines génétiques en valorisant une équité Nord-Sud. »
Une fois examiné par les services juridiques et traduit dans les six langues officielles de l’ONU, une date ultérieure sera fixée pour son adoption formelle. Mais l’essentiel est que le contenu de ce traité ne pourra plus être modifié de façon significative.
La signature de ce traité représente donc une étape cruciale dans la protection de l'environnement marin et la sauvegarde de la biodiversité. C'est un espoir pour l'avenir et la préservation de la planète.
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