Vers une mobilité plus verte : quelle est la place de la voiture ?
Chez GLASSEO nous pensons que la voiture telle que nous la connaissons aujourd'hui n'a pas d'avenir durable. Quel que soit son moyen de propulsion futur, il sera toujours trop énergivore. C’est pourquoi nous préférons l’idée d’accompagner le mouvement vers une mobilité plus logique, plus vertueuse.
Les progrès faits depuis 20 ans vers de moyens de transports plus variés et plus souples sont gigantesques.Toutes les grandes métropoles du monde s’adaptent à leur rythme vers des solutions de mobilité à la carte et beaucoup plus partagées. Force est de constater que c’est plus compliqué pour le rural où les modèles économiques ont du mal à suivre.
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Des moyens de transports de plus en plus diversifiés
De nombreuses solutions plus vertes existent déjà, comme, prendre un voilier taxi pour vous rendre à Belle-Île depuis Quiberon ou en Corse depuis Marseille. Pour ceux qui ont un peu plus de budget, les propositions de mini-voitures électriques pour faire vos petites courses sont désormais pléthoriques. Pour les urbains, le vélo ou la trottinette qui s’ajoutent aux offres de transport en commun permettent de couvrir tous les besoins. En tout cas sur le papier.
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L’humain moins mobile que son vélo.
L’enjeu du futur de la mobilité n’est pas technologique puisque nous avons déjà de nombreuses solutions qui fonctionnent et qui sont déjà bien plus vertes qu’il y a 20 ou 30 ans.
Avec un simple smartphone et quelques applications, vous pouvez traverser la France de long en large en sautant d’un moyen de transport à un autre. Certes, il vous faudra un peu de temps et d’organisation, mais c’est possible, et avec un impact carbone très faible.
Si les solutions existent, le défi est aussi de changer nos habitudes. Si nous avons tous besoin de mobilité, l’humain n’est pas très mobile quant à lui. Comment changer nos habitudes pour partir au travail en solution de co-voiturage plutôt que seul dans ma voiture devenue presque un salon et bientôt autonome.
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La mobilité partagée sous exploitée
La mobilité partagée, aussi connue sous le nom de "mobilité collaborative", consiste à mettre en commun divers moyens de déplacement tels que les voitures, les vélos, les trottinettes électriques, les covoiturages, et même les transports en commun, grâce à des plateformes numériques et des applications mobiles.
L’idée ici est pouvoir se déplacer selon différentes modalités sans avoir à posséder de moyen de transport personnel. Partir à coté ou partir loin via une seule application. Un co-voiturage pour aller au travail et un bus gratuit le week-end pour vous rendre dans le centre-ville. C’est le cas à Nantes par exemple où tous les transports en commun sont gratuits le week-end.
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Quelle est la place de la France dans le classement des grandes métropoles en termes de transport en commun ?
Le magazine anglais Time Out a publié un classement des villes où les réseaux des transports en commun sont les meilleures. Une enquête réalisée sur 20.000 personnes dans 50 pays.
La première place est allemande avec Berlin, 97 % des utilisateurs qui louent l’efficacité et la sécurité de leur réseau. Paris se classe 14eme avec seulement 8’% de satisfait. Si l’offre de transport est très riche en Ile de France, c’est son manque de régularité et son insécurité qui sont pointés du doigt.
Les villes du monde avec les meilleurs transports communs
1. Berlin, Allemagne
2. Prague, République tchèque
3. Tokyo, Japon
4. Copenhague, Danemark
5. Stockholm, Suède
6. Singapore
7. Hong Kong
8. Taipei, Taiwan
9. Shanghai, Chine
10. Amsterdam, Pays-Bas
11. London, Angleterre
12. Madrid, Espagne
13. Edinburgh, Ecosse
14. Paris, France
15. New York City, Etats-Unis
16. Montreal, Canada
17. Chicago, Etats-Unis
18. Beijing, Chine
19. Bombay, Inde
Il faut attendre la 15ème place pour voir une ville américaine qui pourtant propose aussi des solutions de mobilité alternative. Mais pour les experts c’est culturel, et dans le domaine de la mobilité comme dans tant d’autres aux États-Unis, c’est l’individualisation accrue qui domine. Comme évoqué en introduction de cet article, les enjeux ne sont pas technologiques mais bien de changer nos habitudes.